Châteaulinblason chateaulin

 

 

    Châteaulin (Kastellin en breton) est une commune du centre Finistère (29). Elle est traversée par le fleuve côtier l'Aulne qui lui dessine un relief vallonné. Châteaulin est entourée de huit communes dont Pleyben, Cast, Saint Coulitz... Son nom vient du breton Kastell qui signifie château et de nin, l'appellation de la butte ou se trouvait le château aujourd'hui disparut. La commune est peuplée d'environ 5400 habitants, ils se nomment les châteaulinois et les châteaulinoises.

 

Une agréable balade découverte de Châteaulin vous ai proposée au départ de l'office du tourisme d'une durée d'1h30 à 2h, un fascicule vous sera remis avant votre promenade.

 

 

Un peu d'histoire:

 

ancienne tour chateaulin

     Lors de l'occupation romaine et pour des raisons stratégiques, un poste fut installé sur la butte nommé "nin". Deux voies romaines traversaient également le territoire, une militaire et une autre liant les différents villages. Par la suite, un château était érigé au Xè par le Comte de Cornouaille Budic Castellin à l'emplacement de l'ancien poste romain. Les seigneurs du château fort connaissaient une ascension politique rapide au XIè siècle. En accédant successivement à la fonction de Comte de Cornouaille puis, à celle de Duc de Bretagne, mais au XIVè le château fut incendié par les anglais fuyant l'avancée de Du Guesclin. Il ne fut jamais reconstruit, seul subsiste aujourd'hui quelques ruines (Voir photo à droite). Néanmoins, la construction du château a permis l'essor d'un bourg sur la rive gauche de l'Aulne appelé aujourd'hui Vieux-Bourg. Pour favoriser son peuplement, les Ducs de Bretagne accueillent les serfs de la Presqu'île de Crozon et du Porzay, leur offrant la liberté après un an et un jour. Au XIè siècle, le Duc Alain Fergent donne une partie de ses terres ainsi que des pêcheries de saumon à l'abbaye bénédictine de Landévennec, qui établit un prieuré, dédié à saint Idunet, sur la rive droite de l'Aulne. Un nouveau bourg se developpa alors a proximité, sous le nom de Locyonnet ou Loguionnet. sur la même rive, à l'arrivée du chemin venant de Carhaix, s'installe un troisième bourg, celui de Lostrat et ce n'est qu'au XVè qu'est créé un bourg unique sous le nom de Châteaulin.  Les pêcheries de saumon font la richesse de la paroisse dont les habitants sont surnommées pennou-eok, têtes de saumon et le saumon figurait sur le sceau de Châteaulin. Ancienne barre ducale, la ville devient en 1552, vingt ans après le rattachement de la Bretagne à la France, une sénéchaussée royale, dont la juridiction s'étend sur vingt-sept paroisses. C'est en 1675, dans un contexte économique difficile que se déclenche la révolte du papier timbré. Depuis dix ans, 12 nouvelles taxes sont créées pour subvenir au besoin de Louis XIV (lancement de grands travaux et financement de différentes guerres) .Un papier timbré est ainsi exigé pour tout acte authentique et judiciaire. La révolte commença a Châteaulin en juin et dura plus de trois mois. Un très grand nombre de paysan se mobilise lors de cette révolte qui fut une des plus sanglantes de l'histoire de Bretagne. Cet épisode fut aussi appelé révolte des bonnets rouges en référence à la couleur des bonnets que portaient les paysans. Un siècle plus tard vint la révolution ou Châteaulin pour quelques années prit le nom de Ville Sur Aulne. Dans la deuxième partie du XIXè, la ville se modernisa avec l'arrivée du chemin de fer et l'électrification de la ville (la 3ème de France à l'obtenir en 1887). Depuis Châteaulin s'est fortement développé dans le domaine agroalimentaire, de transport, de la carte postale (la fameuse entreprise Jos est installée depuis près de 100 ans), sans oublier le tourisme, et la grande course cycliste Le Boucles de l'Aulne qui a lieu tous les ans au printemps.

 

 

 

chateaulin

  

 

Quelques lieux à visiter:

 

Le Mur du diable

 

vestige mur du diable

 

 

 

     Ce mur long de 32 km et 2m30 de haut, date de la moitié du XIIè. Le Duc Jean Le Roux en fut l'ordonnateur. La finalité du mur nous est aujourd'hui inconnue. Quelques tronçons du mur sont toujours visibles comme sur la photo à gauche prise à Rodavan. Son nom vient de la légende ou le diable aurait construit ce mur en une nuit. Son appellation en breton est "Moguer an Dioul".

 

 

 

 

L'église Saint Idunet

 

     L'église Saint Idunet est construite en 1868-69 en remplacement de l'ancienne église du prieuré de Landévennec devenu trop petite. Elle est d'architecture néo-gothique. Autrefois Saint Idunet était invoqué pour l'abondance de pommes. L'église est située en centre-ville et près d'elle devant le parking, vous observerez une statue encastrée représentant un lion vu de profil (photo à droite). Il s'agit du seul vestige restant de l'ancienne église. Il date de 1589.

 

eglise saint idunet vue autre rive            lion sculpt

 

 

Les chapelles

 

La chapelle Notre Dame

 

chapelle notre dame chateaulin

 

chapelle notre dame aulnes

 

     Cette magnifique chapelle est construite au XIVè sur les ruines d'une chapelle romane. De nombreuses modifications y ont été faites dont le porche en 1721, et le clocher à dôme en 1753. La chapelle dispose également d'un ossuaire (XVIè) et d'un calvaire datant du XVé. De la chapelle, vous pouvez admirer Châteaulin sous un angle différent.

 

 

 

 

 

La chapelle Saint Compars

 

     Située à proximité du hameau de Lospars, cette chapelle date du XVIè. Elle a été reconstruite au début du XVIII mais en perdant quelques éléments. Une statue de Saint Compars trône au-dessus de la porte principale. Vous trouverez à l'entrée de l'église une stèle celtique (photo à droite).

 

chapelle saint compars      stele celtique saint compars

 

La chapelle Notre Dame de Kerluan

 

chapelle de kerluan

 

 

 

 

     La chapelle est érigée au XVIè, elle est dédiée à la vierge allaitante. Les femmes s'y rendaient pour avoir du lait en abondance. son calvaire est daté de 1639, année où la peste sévissait dans la région. La chapelle a été restaurée au XVIIIè.

 

 

 

 

 

Les chaumières

 

chaumiere chateaulin

 

 

     Ces belles chaumières se trouvent à proximité de la chapelle Notre Dame. Construite au XVII, l'une d'elle devait appartenir au prêtre de la chapelle. Une autre devait servir d'hospice.

 

 

 

 

 

 

Les anciennes ardoisières

 

     Au départ de l'office du tourisme, et après avoir traversé la route, une voie nommée Venelle du Garrec vous aménera aux anciennes ardoisières. Elles sont situées près de la butte du vieux château. Le sol est composé de schiste ardoisier qui a permis son exploitation du XVè jusqu'à la fin du XIXè. L'exploitation se faisait surtout à ciel ouvert puis des ardoisiers ardennais ont fait connaître leurs méthodes d'exploitation souterraine.

 

ardoisieres             entree ardoisiere

 

 

La mairie

 

mairie chateaulin

 

 

 

 

 

     La mairie est inaugurée en 1925, son originalité vient de son beffroi plus commun aux villes du Nord de la France.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les halles

 

les halles chateaulin

 

 

 

 

     Les halles colorés de Châteaulin avec ce petit côté british :-)

 

 

 

 

 


 

Châteaulin rive droite

 

chateaulin rive droite

 

 

Le viaduc

 

     Le viaduc a été construit pour permettre la jonction ferroviaire de Carhaix à Châteaulin. Il date de 1906. Aujourd'hui, le viaduc est reconverti en pont routier à sens unique.

 

 

viaduc chateaulin

 

 

Le Pont de Châteaulin

 

     La construction du premier pont date du XIIIè, il aurait été bâti par les moines de Landevennec qui percevaient un droit de passage. Autrefois, des maisons y étaient construites. Le pont fut emporté par une crue en 1821 et remplacé par l'actuel.

 

 

pont de chateaulin

 

 

La Passerelle

 

     Elle date de 2008, et n'est que pédestre.

 

 

passerelle de chateaulin

 

 

L'observatoire aquatique

 

pertuis d evacuation d ecluse

 

 

 

     L'observatoire aquatique a été réalisé en 1996. Il est situé à la hauteur de l'écluse de Châteaulin. A l'intérieur, vous pouvez observer le passage des différents poissons peuplant l'Aulne, malheureusement après une heure d'observation, je n'en ai pas vu la queue d'un, même pas un fameux saumon. Ces saumons qui faisaient la richesse de Châteaulin autrefois, d'ailleurs  une importante pêcherie existait, mais fut détruite en 1816, lors du creusement du canal.

 

 

 

 

L'Aulne et le canal de Nantes à Brest

 

     Le projet définitif du canal voit le jour en 1810 pour permettre de débloquer Brest du blocus anglais, l'Aulne est inclu dans le du tracé du canal. Voici deux photos ci-dessous prises au Sud-est de Châteaulin. La première représente l'écluse de Pen ar Pont.

 

canal nantes a brest          canal de nantes a brest

 

Sources

 

carte clohars carnoet      CLOHARS-CARNOETblason clohars carnoet

 

 

 

 

 

 

 

     Clohars-Carnoët (en breton Koar-Karnoued) est une commune du Sud Finistère (29). Elle est délimitée à l'Est par la rivière de la Laïta qui la sépare du Morbihan, et est voisine de deux communes, Quimperlé au Nord et Moëlan sur Mer à l'Ouest. Le territoire est composé d'une multitude de villages, hameaux (170!!! d'après un ouvrage récent) et de trois principaux centres dont la charmante station balnéaire du Pouldu située au Sud-Ouest de la commune, le bourg plus à l'est à environ 3 kms de la côte, et le port de Doëlan à l'extrême Sud-est proche de Moëlan Sur Mer. Une importante partie forestière se trouve au Nord-Ouest. Le nom de la commune a évolué au fil du temps, Plebs Cluthgual en 1031, Croezgal Carnoet vers 1330, Clohal en 1535. Son nom actuel vient du vieux breton Cloual "réputé, valeureux" et de Carn "tas de pierre". Clohars-Carnoët est peuplée d'environ 4000 habitants. Ils se nomment les cloharsiens et cloharsiennes.

panonceau pouldu

Un peu d'histoire:

     La commune comprend plus d'une dizaine de menhirs (voir photo à droite, un menhir, route de Quimperlé) d'où une présencemenhir route de quimperle incontestable d'humains à l'époque du Néolithique. Des vestiges romains ont été aussi découverts à différents endroits du territoire. La paroisse de Clohars-Carnoët est née au Xè, suite au défrichement de la forêt de Carnoët, elle est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Mellac (située au nord de Quimperlé). Dans cette forêt existait un château (aujourd'hui disparut) qui pouvait être un rendez vous de chasse des Ducs de Bretagne. En 1037, la comtesse Judith donna à l'abbaye de Sainte Croix de Quimperlé, cinq villages de la paroisse de Clohal proches du littoral dont le port de Doëlan ou fut fondé par la suite un prieuré bénédictin. Vers l'an 1170, le duc Conan IV fond un monastère en faisant don à Saint Maurice, abbé de Langonnet, des terres qu'il possède dans la forêt de Carnoët. L'abbaye y est alors construite. L'agriculture domine l'activité économique de Clohars-Carnoët, le secteur maritime n'est que secondaire. seuls les habitants de Doëlan pêchent, pressent et exportent le poisson (surtout de la sardine). Avant la guerre de sept ans, en 1746, une importante flotte anglaise débarqua au Pouldu dans le but d'attaquer Lorient.  Pendant la révolution Clohars-Carnoët devenait temporairement un chef-lieu de canton. Au XIXè, le transport par voie d'eau devenant difficile jusqu'à Quimperlé (ensablement), un réseau routier se développa à partir de Doëlan et du Pouldu. Vers la fin du XIXè, Paul Gauguin et quelques artistes peintres voulant fuir la foule estivale de Pont-Aven firent quelques séjours au Pouldu. A la fin du XIXè et début du XXè, la commune s'industrialise et devient également une station balnéaire attirant la bourgeoisie locale. Aujourd'hui les activités principales de Clohars-Carnoët sont multiples, la pêche, la conserve, l'agriculture, le tourisme balnéaire, et la production de cidre.

Port de Doëlan

doelan

Quelques lieux à visiter:

La mairie

mairie clohars carnoet

     L'originalité du bâtiment s'explique par le fait que celui-ci fut un hôtel avant de devenir une mairie. L'hôtel a été construit en 1931, sur l'emplacement d'une ancienne boulangerie. L'édifice est devenu mairie vers 1950. Le nom de l'hôtel était "Hôtel de Carnoët".

L'église Notre-Dame-De-Tro-Gwall

     Elle date du XVIè, et fut agrandie en 1845. Elle est dédiée à N-D de Trogwall, qui grâce à sa protection, la paroisse fut protégée d'une grave peste qui ravagea les environs. Petite originalité, vous trouverez un menhir contre le porche Sud. Son calvaire a été élevé en 1879. Il n'est pas rare de voir des avions de la base aéronavale de Lann Bihoué, Lorient, (qui se trouve à proximité), survoler son clocher (photo de droite).

eglise notre dame de tro gwall          transall sur glise

Les chapelles et calvaires

La chapelle Saint Jacques

chapelle st jacques clohars c

     Elle est située à 1500 mètres au Sud du bourg. La chapelle date du XVIIè. On y trouve à l'extérieur les statues de Saint Jacques et de Saint Guloes. Ce dernier fut le premier abbé de Sainte Croix de Quimperlé. La chapelle a été restaurée en 1953.

 La chapelle Saint Maudet

chapelle saint maudet

     Elle date du XVè et restaurée au XVIIIè. Des foires s'y tenaient au XIXè. A la fin du XIXè, l'édifice sert de motif aux peintres de Pont-Aven dont Paul Gauguin et Filiger. La chapelle se trouve au nord du Pouldu.

La chapelle Notre Dame de la Paix (anciennement chapelle de Saint Maudez)

chapelle notre dame de la paix

      Cette chapelle se trouvait dans l'ancienne commune de Nizon (aujourd'hui Nizon se trouve dans la commune de Pont-Aven). Pour pallier au développement touristique du Pouldu dépourvu de lieu de culte, la commune envisageait de construire une nouvelle chapelle. Abandonné et en ruine, il fut donc décidé de démanteler celle de Nizon  et de la reconstruire au Pouldu en 1956. Tous les éléments d'origine retrouvèrent leur place au sein du bâtiment. Autrefois cette chapelle du XVè était un lieu de pardon important, et au début su XXè, le pardon des chevaux était pratiqué.

Chapelle Saint Anne

chapelle de saint anne

     La chapelle fut édifiée en 1951, pratiquement à l'emplacement de l'ancien prieuré de Doëlan. Vous y trouverez une dalle funéraire du XIIIè, de Mabilia, l'épouse d'un chevalier et provenant de l'abbaye Saint Maurice. A l'extérieur, vous apercevrez un calvaire datant du XVIè provenant également de la même abbaye.

Calvaires et Croix

Calvaire de bellangenêt

calvaire ddi  notre dame de lourdes

     Le calvaire est dédié à ND de la Paix  pour une guérison survenue en 1901. Le monument a été érigé en 1984, il fut taillé et sculpté par Madame Marie Bernadette Vaillant dans son atelier de Quimperlé (29). le monument est située à la plage de Bellangenët au Pouldu.

 Calvaire de Doëlan

Ce calvaire original date de 1971.

calvaire doelan

La croix de Kercousquet

     La commune de Clohars-Carnoët compte une multitude de croix, voici l'une des  plus anciennes. La croix de Kercousquet date du haut moyen âge. Sur la photo elle est en bas du moulin, pas très visible en faîte:-).

croix de kercousquet

Le moulin de Kercousquet

moulin de kercousquet

     Celui-ci se trouve à côté de la croix vu précedemment. Il date du XVIè. Il a cessé de fonctionner en 1936 et fut restauré en 1995. Actuellement, c'est un des rares moulins à vent en état de fonctionnement.

     Le Pouldu est situé au Sud-Est de la commune. Un premier port existait à l'époque médiévale, celui-ci se développa et servait de transit pour le transport du bois provenant de la forêt de Carnoët à destination des chantiers navals de Lorient. L'accès fut plus difficile par la suite du à l'ensablement, le port se convertira alors en plaisance. Charmées par le lieu, quelques familles fortunées des environs, feront bâtir des bâtiments de villégiatures vers 1860. A la fin du XIXè, plusieurs hôtels et pensions de famille se construisent, le Pouldu devint alors une station balnéaire. Au fil des années, la fréquentation augmentait et en réponse, ll fallut élevé de plus grands hôtels (aujourd'hui majoritairement disparus ou abandonnés). Aujourd'hui le Pouldu est une charmante et agréable station balnéaire composé de très jolies plages, et de nombreuses zones pavillonaires.

le pouldu

Hôtel des bains

hotel des bains

     Ce bâtiment à proximité de la plage des Grands Sables a été inauguré en 1906. Sa première utilisation était hôtelière (sa structure est typique de l'époque). Récemment, une extension a été rajoutée sur sa gauche. L'édifice abrite actuellement des appartements.

 Plage de Bellangenet                                                                                     Plage du Kerou

plage de bellangenet                             plage du kerou

Une plage au bord de la Laïta et le Mat pilote

mat pilote

     Se trouvant à l'extrémité Est du Pouldu, le Mat Pilote est un sémaphore érigé en 1848, à l'emplacement d'une ancienne défense disparue en 1746 lors du débarquement des anglais. La position de la flèche fixée au-dessus de la tour servait à guider les navires voulant pénétrer dans l'estuaire. La flèche était manoeuvrable depuis le sol. Le Mat pilote est désafecté en 1924. Sur la photo, le Mat Pilote est en haut à droite.

 Entrée de la Laïta                                                                                            Port du Pouldu

entree laita                        port le pouldu

     L'histoire du Pouldu est indissociable de celle des peintres de l'école de Pont-Aven. Paul Gauguin qui en fut son investigateur voulaient fuir la foule estivale de Pont-Aven. Préférant un endroit plus calme et authentique, il s'installera au Pouldu pendant cette période, et parfois en hiver. Sa première visite remonta en 1886, mais c'est trois années plus tard, qu'il sera accompagné par d'autres peintres comme Meijer de Haan ou Charles Filiger. Ils s'établirent dans la fameuse Buvette de la Plage. Celle-ci devient alors un lieu de création artistique intense. Gauguin et ses acolytes la décoreront de leur style personnel, le résultat sera somptueux.

La Buvette de la Plage

buvette de la plage

     La Buvette de la Plage est située à quelques mètres de la plage des grands sables. Elle a été construite en 1887. Gauguin et ses amis en feront leur quratier deux ans plus tard. Mais après un changement de propriétaire, les peintres se faisaient plus rare, surtout qu'ils étaient jugés mauvais payeur par la nouvelle tenancière. Par la suite le décor a été dispersé, et en 1930, l'établissement changeait de nom pour devenir la Café de la Plage. En 1989, la reconstitution de l'auberge a pu être réalisée dans une maison se trouvant à proximité de l'ancienne auberge. De nombreux peintres ont pu reproduire à l'identique les fresques d'époque. Vous pouvez visiter ces reconstitutions à la maison musée du Pouldu.

Le chemin des peintres

     C'est un circuit pédestre s'étendant sur tout le Pouldu, vous y verrez quelques panneaux placés devant les paysages peint par Gauguin et ses amis. Avous de juger de la ressemblance ou non:-).

"Au dessous du gouffre" Peinture et Photo

au dessus du gouffre peinture                       au dessus du gouffre photo

Le monument aux peintres

monument aux peintres

     Celui-ci est placé à l'entrée de la chapelle Notre Dame de la Paix. Deux supports en pierre s'y trouvent, un, comportant tous les noms des principaux artistes de Pont-Aven, et l'autre la signature de Paul Gauguin.

 en route vers Doëlan...

     Avant de vous rendre à Doëlan, vous pouvez vous promenez sur la belle côte de Clohars-Carnoët, et observée la curieuse roche percée (une petite ressemblance avec Bart Simpson non?)

la roche percee

     La meilleure voie personnellement d'arriver à Doëlan est par le Sud-est via le rue de Keruster qui rejoint le quai de kernabat. Vous y longerez le phare vert et aurez une vue sur les deux rives du port.

entree doelan

     L'anse de Doëlan, naturellement abritée, servit très tôt de havre pour la pêche et de cabotage. Au XIVè ces sécheries de poissons figurent parmi les plus réputées de l'archevêché de Cornouaille. Au XVIIè et XVIIIè, l'essor de la compagnie des Indes à Port Louis soutient l'activité de pressage du poisson, surtout de la sardine destinée à l'exportation.

Au XIXè, Doëlan s'urbanise et compte six conserveries de poissons. Avec l'arrivée du chemin de fer à Quimperlé, le commerce par mer connaît un déclin tout comme le port de Doëlan.

Aujourd'hui, vous pouvez assister au débarquement du poisson tous les soirs sur les deux rives de Doëlan. Le fond de l'anse sert d'abri aux bateaux de plaisance.

Les phares

phare de doelan

     Par le chemin indiqué précédemment pour votre arrivée sur Doëlan, vous tomberez nez à nez avec le charmant phare vert. Il en existe deux de ce type à Doëlan, le deuxième est de couleur rouge et se situe plus en amont.

Ces deux phares datent de 1860. A l'origine d'importants négociants Quimperlois ouvrent des 1845 pour que deux lumières signalent l'entrée délicate du port. Ils obtiennent satisfaction quatorze ans plus tard. En 1932, un réhaussement de 3m50 fut obtenu à la demande des pêcheurs ainsi que son électrification.

Docteur Martin

     Au printemps 2010, une équipe de TF1 prenait ses quartiers sur la rive gauche de Doëlan pour le tournage de Docteur Martin. Docteur Martin est une série télévisée anglaise produit par  ITV et tournée à Port Isaac (cornouaille anglaise). Fort de son succès outre-manche, TF1 décida d'en faire une version française, et choisit le port de Doëlan (Port Garrec dans la série) comme lieu de tournage. Thierry Lhermitte joue le rôle du Docteur Martin, brillant chirurgien qui commence à développer une aversion irraisonnée pour le sang, et se décide à s'installer en tant que medecin  dans le village ou il passa ces vacances étant enfant. De là lui arrive moult aventures humoristiques entourées de personnes plus ou moins cocasses.

Doëlan en plein tournage

tournage dr martin

L'abbaye de Saint Maurice.

vestige abbaye de saint maurice

     Vers 1170, le Duc Conan IV voulant fonder un monastère, donna à un de ses conseillers Maurice Duault (Abbé de Longonnet), des terres qu'il possède dans la forêt de Carnoët. A 62 ans, il commença avec l'aide d'autres religieux, l'aménagement de l'abbaye. Ce ne fut pas tâche aisée, tant le travail est important. Le début de leur séjour se passa dans la plus grande précarité. Maurice meurt 15 années plus tard, et fut par la suite canonisé. L'abbaye prendra alors le nom de Saint Maurice. Au XVIIè les compagnons du devoir restaure complètement l'église vieillissante. Une maison de l'abbé est également édifiée ainsi qu'une orangerie qui accueille des plantes exotiques. Au XIXè, l'allée orientale est reconvertie en château. Durant la deuxième guerre mondiale en 1944, la bâtiment a été incendié, puis rasé en 1953. En 1991, le conservatoire du littoral acquiert le domaine,et en 1995, le parc est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Aujourd'hui, vous pouvez visiter le parc et ses ruines dans le magnifique cadre du bois de Saint Maurice. Vous apprendrez l'histoire de cet abbaye cistecienne, et rencontrerez certains de ses habitants (les chauves-souris) auquel le parc leur consacre une exposition.

L'orangerie (elle se trouve à gauche de la photo)                                 Salle capitulaire

orangerie                       vestige du cloitre de l abbaye de saint maurice

La Laïta vu de Saint Maurice

abord abbaye mare haute

Voir sources

 

Gîtes à Clohars Carnoët: Chambres d'hötes "La belle vue"

                                                                    PLEYBENblason pleyben

carte pleyben 

       Pleyben est une commune du Finistère (29), située entre les mont d'Arrée et les Montagnes Noires en plein coeur du parc régional d'Armorique. Son nom vient du breton "ploe" paroisse et du Saint breton "Iben". La commune est peuplée d'environ 3700 habitants.

 

Un peu d'histoire:

  

     Le territoire de Pleyben fut occupé dès le néolithique (présence d'un dolmen et de deux tumulus). De l'époque gallo-romaine subsistent un camp rectangulaire à Bourgel et un retranchement circulaire à Lannélec. Pleyben se constitue entre le Vè et le VIè siècle en paroisse primitive d'une très grande superficie, délimitée par l'Aulne, le Ster-Goanez et la Doufine, englobant les territoires de Lannédern, Lennon, le Cloître Plyben, Saint-Ségal, Pont-du-Buis, et la partie nord de Châteaulin. Pleyben a certainement une origine monastique: en effet plusieurs lieux-dits ou villages évoquent les relations avec les moines voir même leur implantation. Il s'agit entre autres de Le Moustoir, Ster ar Mananch, Lanvézennec... L'abbaye de Relecq possédait jadis des droits à Pleyben. De même les templiers auraient joué un rôle important à Pleyben: le village de l'Ilisven (l'église blanche) serait une ancienne aumônerie et au village de Kernclanff (Kerlan aujourd'hui) aurait existé une maladerie ou léproserie. Par la suite, Pleyben s'enrichit grâce à la prospérité de la culture des céréales et de l'élevage, et à partir du XVIè, grâce aux droits perçus lors des quatre foires annuelles autorisées par Henri II. Les pleybennois consacrent leur fortune à l'édification d'un important enclos paroissial. La commune compte 5600 habitants avant 1914, mais elle est victime au cours du XXè de l'exode rural. Aujourd'hui, Pleyben est une commune dynamique, avec un centre-ville très attractif comprenant outre des commerces, l'usine des célèbres galettes de Pleyben, la chocolaterie Chatillon que vous pouvez visiter et le magnifique enclos paroissial tant prisé par les touristes.

 

 

Quelques lieux à visiter:

 

L'Enclos Paroissial

 

     Comment ne pas remarquer en traversant le centre-ville de Pleyben, le majestueux enclos paroissial. Chef d'oeuvre de l'art religieux, il est sans conteste l'un des plus beaux et l'un des plus complets enclos paroissial de Bretagne: église, calvaire, arc de triomphe. Sa construction s'étend de 1530 à1690 avec en phase terminale l'édification de la sacristie et du mur d'enceinte percé notamment de la porte dite "porte de la mort" marquent la séparation du monde des vivants et des morts. Ce mur permettait également d'éviter l'entrée des animaux. L'édifice est aujourd'hui classé monument historique.

 

enclos paroissial pleyben

 

L'église Saint Gemain

 

     L'église est un remarquable édifice tant par son étendue que par le style de son architecture mi-gothique, mi-renaissance. L'église est dominée par deux clochers. A l'intérieur, la nef présente une voûte lambrissée du XVIè siècle dont les nervures et la curieuse sablière qui l'entoure sont sculptées et peintes de sujets mythologiques ou sacrés dont 62 personnages et 116 clefs. Ressortent également, les vitraux anciens, le maître-autel, le retable des trépassés, deux beaux tableaux de la descente de la croix et les disciples d'Emmaûs, les magnifiques orgues de Dallam (1688), les nombreuses statues polychromes, et la vitrine de présentation d'objets sacrés.

 

Le calvaire

 

le calvaire

   

 

  

     Edifié en 1555, déplacé en 1738 et surélevé à cette occasion, ce qui lui donne une apparence d'Arc de Triomphe, présente une trentaine de scène de la vie du Christ, sculptées dans la pierre de Kersanton et étagées sur deux niveaux. Son aspect actuel date de 1743.

 

 

 

 

 

 

L'ossuaire

ossuaire

 

 

    

     Il est le plus ancien du Finistère en tant qu'édifice indépendant de l'église. Daté du XVIè siècle, et restauré en 1733, il est celui dont l'architecture gothique est la plus raffinée et la plus flamboyante. Il se tient en lieu et place d'un ancien cimetière. L'ossuaire servit longtemps de chapelle funéraire et l'on y déposa aussi les ossements des trépassés. Puis il fut école en 1827, et bureau de poste. En 1850, les conscrits y étaient tirés au sort et les médecins y tenaient leurs séances de vaccination. Aujourd'hui, il abrite un musée des traditions locales.

 

 

La sacristie

 

     Elle est l'un des plus purs joyaux de l'ensemble architectural des années 1680-1690. Elle présente un plan quadripode. La coupole centrale et les chapiteaux ioniques représentent la véritable nouveauté apportée par la renaissance française dans l'enclos paroissial.

 

 

Les chapelles

 

     Elles étaient très nombreuses, mais certaines ont été détruites ou disparues, aujourd'hui elle sont au nombre de sept, voici la présentation de cinq d'entre elles:

 

Chapelle de Garz-Maria

 

gars-maria

  

 

  

   Elle aurait été fondée à la suite d'un voeu d'une demoiselle de la Boissière, au cours du XVIè siècle remaniée au  XVIIè et reconstruite au XVIIIè siècle (après sa destruction par la foudre en 1746). Elle est dédiée à Notre-dame de Bonne-Nouvelle. A la fin du XIXè siècle, l'édifice est dans un état de délabrement tel que le culte n'aura plus lieu jusqu'en 1901. Le clocher, endommagé par la foudre, est restauré en 1993. 

 

 

 

Chapelle de Lanneleg

 

     Fondée en 1490. Des inscriptions comme sur les panneaux sculptés de l'ancienne porte nord: 1546, sur la porte de la sacristie: 1741 (photo en bas à droite), ou au-dessous de la porte nord, nous donne des informations concernant ces diverses restaurations ou réfections.

En 1789, elle est vendue par la république à Y.Lanniel, épicier du bourg, qui la céda en 1801 à Jacques Kergoat et consorts de Kerlann, lesquels la cédèrent à la commune.

lanneleg     vitrail lanneleg

 

Chapelle de Guenily ou de Guern-Ilis-Penity

 

     Dédiée à Notre-Dame du Bon Secours, selon la tradition elle aurait été édifiée à la suite d'un voeu fait par le seigneur de Trésiguidy durant sa captivité pendant les croisades. La date, 1689, inscrite sur le pignon de l'abside témoigne de sa reconstruction à cette époque. Vendu comme bien national le 25 thermidor an IV, il est racheté par un groupe d'habitants le 28 avril 1804 et donné par eux à la commune.

gwennili facade     gwennili

 

Chapelle Saint-Laurent

 

saint laurent cote

    

  

      Mentionné dès 1500 dans une bulle d'indulgences, elle est alors dénommée chapelle Saint Tugdual. Elle est restaurée en 1662 et devient chapelle Saint-Laurent en 1760. Cet édifice a conservé une charpente ouvragée, comportant des nervures décorées, des clefs pendantes et des sablières.

 

 

 

 

 

Chapelle de la Madeleine

 

     Assez difficile d'accès, elle est construite sur une fontaine aujourd'hui tarie, encastrée au bas du pignon ouest, près du portail. Elle est située sur le territoire de Tréffléau, dépendant de la seigneurie de Quillien. Mentionnée dès 1500, elle est restaurée à plusieurs reprises en 1731, 1858, 1980 et 1994. La chapelle n'est pas vendue à la révolution et reste prééminence des seigneurs de Quillien, la vitre du midi affiche aujourd'hui encore les armes de la famille et livre leur devise "tevel ha gober" se taire et agir.

la madeleine     la madeleine croix

 

  

Pont Comblant

 

     Pont Comblant est situé au sud de la commune de Pleyben, sur les bords de l'aulne, vous y trouverez un camping ainsi qu'une base nautique vous permettant de profiter de la rivière.

pont coblant     pont coblant ouest

 

 

Le château de Quillien

 

   Le château est construit en 1858. Il est commandé par Monsieur De Kerret (descendant direct du comte de Quillien).  Le château est construit non loin de l'ancien manoir de Quillien. Les armoiries de Kerret figurent au-dessus de la porte d'entrée avec la devise "Tevel hab ober" , "se taire et agir". Aujourd'hui, le château abrite des chambres d'hôtes avec un centre équestre à proximité.

 

quillien

 

 

Le Victor

 

   Le Victor est un chaland sorti des chantiers nantais en 1893. En 1932, le bateau tiré par les chevaux chavira vers le pont de ti Men avec sa cargaison d'ardoises venant des carrières avoisinantes. Il fut abandonné pendant 70 ans à 600 mètres du pont. En 2003, une association de passionnés "il faut sauver le Victor" le dégagea et le remisa à flot... Aujourd'hui, vous pouvez le visiter à l'endroit même où il échoua il y a presque 80 ans.

le victor

 

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